Mieux manger en 2025 : changeons le monde grâce à nos assiettes !

Mieux manger en 2025 : changeons le monde grâce à nos assiettes !
Face aux crises environnementales, sanitaires et sociales, notre manière de nous nourrir est devenue un enjeu majeur. 

Aujourd’hui, il est clair que notre système alimentaire montre ses limites : une dépendance accrue aux aliments ultra-transformés, un lourd impact sur la planète et des inégalités qui perdurent.

Bonne nouvelle tout de même : repenser notre alimentation est à la fois une urgence et une formidable opportunité. C’est une chance de construire un futur plus respectueux de l’environnement, plus équitable pour tous, et surtout, plus sain. Repenser notre alimentation est une urgence et une opportunité pour un futur plus durable et équitable.

Ensemble, nous pouvons transformer ce défi en un moteur pour un changement positif et un plus bel avenir alimentaire.

Un état des lieux alarmant en 2024


En 2024, le système alimentaire mondial est à un tournant crucial. Si l'industrialisation et les avancées technologiques ont permis de nourrir une population croissante, cette abondance a un coût :

Destruction environnementale : L’agriculture intensive représente 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et épuise les ressources naturelles.

Crise sanitaire : La prolifération des aliments ultra-transformés, riches en sucres et en additifs, alimente des maladies chroniques évitables.

Inégalités croissantes : Les produits sains et locaux restent souvent hors de portée pour de nombreuses familles, tandis que les aliments bon marché et transformés envahissent les rayons.

Ce modèle, vulnérable face aux crises climatiques, géopolitiques et économiques, montre ses limites. Il est urgent de repenser notre alimentation pour la rendre plus responsable, accessible et durable.

Pourquoi ça ne fonctionne plus ?

Un système alimentaire destructeur


L’agriculture intensive
repose sur des pratiques nuisibles : monocultures, pesticides, déforestation.
Par exemple, la destruction des forêts pour l’élevage ou la culture de soja accentue la dégradation des écosystèmes.

La dominance des aliments ultra-transformés


Les produits ultra-transformés, omniprésents, contiennent des ingrédients pauvres en nutriments et riches en sucres, graisses et additifs.
Selon le nutritionniste Laurent Chevalier (podcast Grand bien vous fasse ! sur France Inter), une augmentation de 10 % de ces produits dans l’alimentation accroît de 14 % le risque de mortalité.

Comment s’y retrouver ? Entre étiquettes trompeuses et listes d’ingrédients à rallonge, il est crucial d’apprendre à décrypter les emballages.

Une chaîne alimentaire fragile


La mondialisation a rendu notre système alimentaire hyper-dépendant des importations et exportations. Les guerres, les crises climatiques ou économiques perturbent cette chaîne, exposant la vulnérabilité de nos approvisionnements.


Repenser notre alimentation, au cœur des débats


L’alimentation est au cœur de nombreuses polémiques et préoccupations sociétales

Si les consommateurs expriment un désir croissant de manger local et de meilleure qualité, ils recherchent souvent des prix bas, créant un paradoxe qui complique la transition vers une alimentation durable. 

Ce dilemme s'inscrit dans un système où la nourriture est abondante, donnant l’illusion qu’elle le sera toujours, alors même que produire des aliments est un défi complexe, crucial pour la sécurité et la stabilité d’un pays.

Débat n°1 : faut-il arrêter de manger de la viande ?

 

Faut il arrêter de manger de la viande ?


L’élevage, en particulier bovin et intensif, est l’un des principaux contributeurs au changement climatique et à la dégradation des écosystèmes :

Ce dernier est responsable de 14,5 % des émissions mondiales, en grande partie à cause du méthane produit par les ruminants et du transport des aliments pour animaux.

  • Des millions d’hectares de forêts, notamment en Amazonie, sont détruits chaque année pour cultiver du soja destiné à nourrir le bétail.


Au niveau sanitaire, une consommation excessive de viande, notamment de viande rouge et transformée (charcuterie, saucisses), est associée à plusieurs problèmes de santé comme des maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’obésité et le diabète.

De plus, l’élevage intensif est critiqué pour les conditions de vie des animaux : surpopulation dans les élevages, mutilations, et absence d’accès à l’extérieur sont des réalités fréquentes.

En ce qui concerne l’accessibilité et de la résilience alimentaire, réduire la viande dans l’assiette libère des ressources pour nourrir une population mondiale croissante :

  • Environ 70 % des cultures de soja et de maïs sont utilisées pour nourrir le bétail, plutôt que les humains directement.

  • Une alimentation davantage basée sur les végétaux est plus accessible économiquement et peut aider à réduire les inégalités alimentaires dans le monde​.


Selon Jean Marc Jancovici, ingénieur, enseignant et conférencier français, créateur du bilan carbone et spécialiste des questions énergétiques et climatiques, il n'est pas nécessaire d’arrêter totalement de manger de la viande !

Pourquoi ?

  • L'élevage extensif, comme le pâturage, peut avoir des effets positifs, notamment sur la séquestration de carbone dans les sols et la préservation des écosystèmes.

  • Les ruminants (comme les vaches ou les moutons) peuvent valoriser des terrains non cultivables pour produire des protéines.

  • Réduire drastiquement la consommation de viande ne résoudrait pas à lui seul les problèmes climatiques, car d'autres secteurs, comme les transports ou l'énergie, ont des impacts beaucoup plus importants. Il préconise une approche globale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

  • Plutôt que d'interdire ou de diaboliser certains comportements, Jancovici prône des ajustements progressifs et réfléchis, qui tiennent compte des habitudes alimentaires, des contraintes économiques et des systèmes de production.

Ce qu'il propose :

Une réduction raisonnée de la consommation de viande, en privilégiant la qualité à la quantité. Une valorisation de petits élevages.

Le soutien aux pratiques agricoles durables, locales et à taille humaine pour limiter l'empreinte carbone de l'élevage.


Du coup, comment manger moins de viande de manière équilibrée ?

En diversifiant ses sources de protéines : légumineuses, noix, graines, tofu et produits céréaliers complets peuvent remplacer efficacement la viande.

En adoptant des régimes flexitariens : Réduire, sans éliminer complètement, la consommation de viande permet une transition progressive.

Comme le dit Jean Marc Jancovici, privilégier la qualité : acheter moins, mais mieux (viande locale, bio ou issue de l’agriculture raisonnée), soutient les éleveurs respectueux de l’environnement et du bien-être animal.

Débat n°2 : Comment recréer du lien avec nos aliments

 

Recréer du lien avec nos aliments


Cuisiner est une compétence clé pour améliorer notre alimentation. 

Cela implique de redécouvrir les marchés, d’acheter des produits locaux et de saison, et de se reconnecter à des circuits alimentaires plus humains, loin des grandes surfaces.
Contrairement aux idées reçues, cuisiner à partir de produits frais n’est pas nécessairement plus cher, mais cela exige un apprentissage et une sensibilisation.

Militer pour une alimentation locale, saisonnière, et faite maison contribue à éduquer les consommateurs, les aidant à développer une relation plus saine avec ce qu’ils mangent. Cette démarche favorise également un contact direct avec les agriculteurs, essentiel pour comprendre les réalités du métier et les défis qu’ils rencontrent.

Débat n°3 : Comment recréer du lien avec ceux qui produisent notre nourriture

 

Paul Maréchal et Quentin Malossane


Les agriculteurs français font face à de nombreux défis qui mettent en péril leur activité et leur qualité de vie. Pourtant, ils sont au cœur des solutions et pour garantir l’avenir de l’agriculture française, il est crucial de mieux les soutenir, valoriser leur travail et faciliter leur transition vers des pratiques durables.

Sur le plan économique, ils subissent la pression des prix imposés par la grande distribution, des fluctuations des marchés mondiaux et un endettement croissant. La concurrence internationale complique encore leur situation, avec des coûts de production souvent bien inférieurs dans d'autres pays.

L'environnement est un autre enjeu majeur : le changement climatique entraîne des sécheresses, des inondations ou des gelées, affectant les récoltes. En parallèle, la transition écologique impose des pratiques plus durables, mais coûteuses et complexes à mettre en œuvre.

Des problèmes structurels comme la complexité administrative, les retards dans le versement des subventions et le coût élevé des machines alourdissent encore la charge des agriculteurs.

Socialement, les agriculteurs souffrent d'isolement, de stress élevé et de manque de reconnaissance. Le métier attire de moins en moins de jeunes, ce qui conduit à un vieillissement des exploitants et menace l'avenir du secteur.

Les critiques sociétales sur les pratiques agricoles, l'urbanisation croissante qui empiète sur les terres et les attentes contradictoires des consommateurs ajoutent une pression supplémentaire.

En effet, les agriculteurs sont souvent coupés des consommateurs finaux, ce qui nuit à la transmission de messages essentiels sur leurs pratiques. Les médias participent parfois à des caricatures des débats, en simplifiant des enjeux complexes comme l’utilisation de produits phytosanitaires ou les méthodes d’élevage. 

Cela peut renforcer des idées reçues et creuser le fossé entre producteurs et consommateurs.

Toutefois, les réseaux sociaux offrent une opportunité unique pour les agriculteurs de communiquer directement avec le public.

Ces plateformes permettent de diffuser des formats longs, d’ouvrir des débats sociétaux, et de produire un contenu accessible et éducatif, souvent plus percutant qu’un livre ou une campagne traditionnelle. En utilisant ces outils, les agriculteurs peuvent rétablir un dialogue et démystifier leur profession.

Maréchal Fraîcheur : fraîcheur locale au cœur de Lyon


Chez Maréchal Fraîcheur, nous sommes une famille d’agriculteurs passionnés depuis cinq générations, installée près de Lyon. 

Depuis plus de 14 ans, nous valorisons l’agriculture locale en proposant des paniers de fruits et légumes frais, de saison et de grande qualité. Nous complétons notre offre avec une sélection d’épicerie fine locale, destinée aux habitants de l’agglomération lyonnaise.

Notre priorité ? 

Proposer des produits extra-frais locaux, issus autant que possible de circuits-courts et de l’agriculture biologique ou, au minimum, de pratiques raisonnées, pour respecter à la fois la terre et les consommateurs.

Une alternative moderne à l’AMAP traditionnelle


Nous savons que les AMAP peuvent parfois être perçues comme trop contraignantes, avec leurs abonnements fixes et l'absence de choix dans les produits.

Aller au marché ? C’est une solution pratique pour profiter de produits frais et locaux, mais pour beaucoup, le manque de temps et la localisation compliquent cette démarche.

C’est pourquoi nous avons imaginé une solution flexible et pratique.

Sur notre site e-commerce, vous pouvez composer des commandes avec ce qui vous fait envie, à la carte, sans abonnement. Faites vos courses en toute liberté et récupérez votre panier dans le point relais commerçant de votre choix, partout dans l’agglomération lyonnaise.

Découvrir Maréchal Fraîcheur

Panier Maréchal Fraîcheur


Un lien authentique entre producteurs et consommateurs


Depuis toujours, notre mission est claire : recréer du lien entre les producteurs de la région et les habitants de la ville de Lyon et ses alentours. 

En choisissant Maréchal Fraîcheur, vous soutenez nos agriculteurs partenaires tout en profitant du meilleur de leurs récoltes à chaque saison.

Curieux d’en savoir plus ? On vous raconte notre histoire !

Quelles solutions pour une alimentation durable en 2025 ?

Vers une alimentation plus consciente


Pour répondre aux défis alimentaires de demain, il est crucial de
réduire les paradoxes entre nos attentes et nos actions. 

Manger local, de saison et moins de viande n’implique pas un renoncement, mais une transition vers des pratiques plus équilibrées et respectueuses de l’environnement. Cela nécessite de s'éduquer, de soutenir les agriculteurs dans leurs transitions et de promouvoir une communication authentique entre les deux parties.

Reprendre le contrôle de notre alimentation, c’est avant tout repenser notre rapport aux produits, à ceux qui les produisent, et aux choix que nous faisons chaque jour dans nos assiettes.

Il est possible de concilier gourmandise, santé, préservation de la planète et pouvoir d’achat ! 

Appliquez la règle des 3V : vrai, végétal et varié. 

Éducation alimentaire


Pour un changement durable, il faut informer.
Des campagnes éducatives sur les bienfaits d’une alimentation saine et locale, et des formations culinaires pour tous, permettront une transition collective.
L'éducation alimentaire permet de mieux comprendre le travail nécessaire pour produire nos aliments (efforts des agriculteurs, ressources naturelles utilisées). Cela incite aussi à moins gaspiller, car chaque produit a une valeur qu’il est important de respecter.

Chacun de nous, à notre niveau, avons le pouvoir de transmettre de bonnes pratiques, de délicieuses recettes ou encore et des astuces pour mieux manger à nos proches.


Anti-gaspillage et tri vont de pair avec l’éducation alimentaire : 

  • Avec une meilleure éducation alimentaire, on sait planifier ses courses, conserver les aliments correctement, et cuisiner des portions adaptées. Ces compétences réduisent naturellement le gaspillage alimentaire.
    Envie d'en savoir plus ? Découvrez notre article : Conservation des fruits et légumes, les erreurs à éviter !

  • Cela inclut des astuces pour réutiliser les restes (soupes, gratins, compost) ou cuisiner avec des parties souvent jetées (fanes de légumes, épluchures).
    Cela transforme les déchets potentiels en ressources précieuses. 

  • Comprendre l’impact des déchets alimentaires et la façon dont ils peuvent être recyclés (compost, biodéchets) encourage de bonnes pratiques de tri.
    Cela renforce une vision globale, où les aliments et leurs déchets sont traités avec respect.

  • L’anti-gaspillage permet aussi d’économiser. Moins jeter, c’est moins acheter inutilement. Cela incite à une consommation plus réfléchie et responsable.

En somme, éduquer à une alimentation consciente et respectueuse ne se limite pas à ce que l'on mange, mais intègre également la façon dont on gère et valorise nos ressources alimentaires.

Transition vers des régimes durables


Réduire la consommation de viande industrielle et augmenter les protéines végétales grâce aux légumineuses, graines et autres tofu allège l’impact environnemental de notre alimentation. La viande cultivée ou les alternatives végétales sont des pistes prometteuses pour 2025​. Découvrez notre Top 6 des alternatives végétales et locales à la viande.

Attention : l’alimentation ultra-transformée existe aussi en version végétale. Référez vous à nos astuces un peu plus haut pour vous aider à y voir plus clair.

Face à l’industrie agroalimentaire : privilégier les circuits courts et locaux


En achetant des produits locaux et de saison et BIO, nous soutenons les agriculteurs de proximité et réduisons l’empreinte carbone. 

Les marchés fermiers et les AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) et les livraisons de paniers frais de proximité comme Maréchal Fraîcheur sont des solutions simples pour changer nos habitudes.

Réduire les aliments ultra-transformés


Revenir à une cuisine maison basée sur des ingrédients bruts est une réponse efficace. 

Apprendre à lire les étiquettes et privilégier les produits simples (farine, légumes, viandes fraîches) peut améliorer la santé tout en redonnant du pouvoir au consommateur.

On vous donne quelques tips pour lire les étiquettes : 

  • Commencez par la liste des ingrédients : elle doit être la plus courte et compréhensible possible.

  • Attention aux sucres cachés : le sucre peut apparaître sous différents noms : sirop de glucose-fructose, maltodextrine, dextrine, etc.

  • Identifiez les codes E (comme E621 ou E150) et renseignez-vous sur leur impact potentiel. Certains additifs, comme les colorants ou les édulcorants, peuvent être controversés.

  • Analysez la table des valeurs nutritionnelles : vérifiez la teneur énergétique pour une portion et ajustez selon vos besoins.

  • Faites attention à la quantité de graisses saturées ainsi qu’à la teneur en sucre (privilégier des produits avec moins de 5 g/100 g) et en sel (moins de 1,5 g/100 g)souvent liées à des effets néfastes pour la santé. Une teneur élevée en fibres (> 3 g/100 g) ou en protéines est un atout pour une alimentation équilibrée.

  • Attention aux mentions marketing : "Allégé" ou "light" : Cela peut signifier moins de matières grasses ou de sucre, mais parfois ces derniers sont remplacés par des additifs ou des édulcorants. "Naturel" ou "sans additifs" : Ces termes ne garantissent pas toujours un produit sain. Vérifiez la liste des ingrédients. "Source de…"/"Riche en…": Ces allégations doivent répondre à des normes strictes, mais cela ne garantit pas l’absence d’ingrédients indésirables.

  • Décryptez les labels : comme AB (Agriculture Biologique), Label Rouge, ou Fairtrade indiquent une qualité ou une origine spécifique. Des labels créés par des marques peuvent être trompeurs. Vérifiez leur crédibilité en ligne si besoin.

  • Évitez les emballages trop attirants : les couleurs vives, les dessins séduisants et les slogans marketing sont conçus pour attirer votre attention. Ne vous fiez pas à l’apparence, mais prenez le temps de lire les informations objectives. On le sait tous, mais ça fait toujours du bien de le redire ;).

  • Utilisez des applications de décryptage : des outils comme Quelproduit, Yuka ou Open Food Facts peuvent vous aider à évaluer rapidement la qualité d’un produit en scannant son code-barres.

Lire étiquetage alimentaires

Construire l’alimentation de demain


En 2025, reprendre le contrôle de nos assiettes n’est pas qu’une tendance, c’est une nécessité. 

Cela implique de changer nos habitudes, de repenser notre rapport à la nourriture et de soutenir les agriculteurs dans leur transition. Ensemble, consommateurs, agriculteurs et décideurs politiques peuvent construire un système alimentaire durable, équitable et résilient.

Il est temps de transformer nos choix alimentaires en un acte de responsabilité, non seulement pour notre santé, mais aussi pour celle de la planète.

À savourer

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13,90 € / 3 à 4 kg

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14,40 € / 3 à 4 kg

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19,90 € / 5 à 6 kg

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